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Qu’est-ce que la blockchain, et comment ça fonctionne ?

Article publié le mardi 14 octobre 2025 dans la catégorie Business.
Qu’est-ce que la blockchain, et comment ça fonctionne ?

Imaginez un registre accessible à tous, impossible à falsifier et constamment mis à jour par des milliers d’ordinateurs en même temps. C’est, en résumé, ce qu’est la blockchain. Derrière ce terme parfois technique, il s’agit avant tout d’un outil de confiance, capable de certifier des transactions et de sécuriser des données sans passer par un intermédiaire.

Longtemps perçue comme une innovation de niche réservée aux passionnés de cryptomonnaies, elle se déploie désormais dans de nombreux secteurs : finance, santé, logistique, art numérique… Chaque domaine y trouve un intérêt, qu’il s’agisse de garantir la traçabilité, de renforcer la transparence ou de fluidifier les échanges.

Une technologie au cœur des cryptomonnaies

Si la blockchain a tant fait parler d’elle, c’est grâce surtout grâce aux cryptomonnaies. Le Bitcoin a été le premier à prouver qu’il était possible d’échanger de la valeur sans banque ni autorité centrale. D’autres projets ont suivi, comme Ethereum, puis des cryptos plus récentes qui séduisent par leurs communautés actives et leur potentiel spéculatif.

On pense notamment aux tokens populaires qui attirent une nouvelle génération d’investisseurs. Beaucoup d’utilisateurs consultent chaque jour le shiba inu cours ou celui d’autres cryptomonnaies, dans l’espoir de saisir une opportunité. Ces actifs ne pourraient exister sans la blockchain, qui leur sert d’infrastructure technique et assure l’authenticité de chaque transaction.

Les bases de la blockchain

Pour mieux comprendre le potentiel de cette technologie, il est essentiel d’en connaître le fonctionnement. Deux éléments clés permettent de saisir son originalité : la manière dont les données sont stockées et le rôle de la structure en blocs.

Un registre décentralisé

Contrairement aux bases de données traditionnelles qui sont hébergées sur un serveur central, la blockchain distribue l’information entre des milliers d’ordinateurs qui sont appelés des nœuds. Chaque nœud possède donc une copie intégrale du registre. Cette forme de décentralisation permet d’éliminer le recours à une autorité centrale. Concrètement, cela veut dire dans le secteur de la finance qu’il n’y a plus besoin de banque pour valider vos virements.

Il est important de savoir que les nœuds qui disposent tous d’une copie du registre ; communiquent constamment entre eux. Ainsi, dès qu’une nouvelle information arrive, les nœuds la vérifient collectivement avant de l’ajouter au registre. Cette validation collaborative garantit l’intégrité des données tout en empêchant toute manipulation malveillante de la part d’un tiers.

La structure en blocs

Afin de se représenter la structure des blocs, il faut imaginer une boîte qui garde des informations. Chaque bloc a une empreinte numérique qu’on appelle le « hash ». Cette empreinte dépend de ce qu’il y a dans la boîte. Si vous modifiez un détail, l’empreinte de la boîte change. En outre, chaque bloc pointe vers le bloc précédent. Pour être précis, chaque bloc garde l’empreinte du précédent. C’est ça qui fait la fameuse « chaîne » de la blockchain. Du coup, si vous modifiez un bloc, celui-ci change d’empreinte et tous les blocs après lui ne collent plus.

Dans un bloc, il y a aussi un résumé de toutes les transactions du bloc (comme un reçu global). Ça permet de vérifier que rien n’a été modifié à l’intérieur. Et même si vous vouliez trafiquer, ce n’est pas si simple. Il faudrait refaire le travail pour tous les blocs suivants pour que le réseau accepte votre version. Ça demande énormément de puissance et de temps. En pratique, c’est quasi impossible sur une grande blockchain. Dernier point : un hash n’est pas « magique ». Il n’est pas garanti unique à 100 %, mais trouver deux empreintes identiques est tellement peu probable qu’on peut l’ignorer dans la vraie vie.

C’est cette chaîne ininterrompue qui rend la blockchain pratiquement inviolable. Pour falsifier une information, il faudrait en théorie être en mesure de recalculer tous les blocs suivants plus vite que le reste du réseau. Ce qui est clairement une mission impossible avec les moyens actuels à notre disposition.

La question de la transparence et de la sécurité

Chaque transaction qui est enregistrée dans la blockchain reste visible publiquement, même si l’identité des participants peut être anonyme. Le but de cette transparence est de permettre à quiconque de vérifier l’authenticité d’une transaction sans pour autant révéler d’informations personnelles et sensibles.

La sécurité quant à elle provient de plusieurs mécanismes combinés comme : la cryptographie avancée, la validation collective nécessaire et la distribution des données. Attaquer simultanément des milliers d’ordinateurs dispersés géographiquement dans le monde entier reste techniquement et économiquement irréalisable. Il est donc raisonnable de penser que la blockchain est virtuellement inviolable en ce qui concerne sa sécurité.

Les usages concrets de la blockchain

S’il y a bien un domaine dans lequel la blockchain s’est fait connaître, c’est celui des cryptomonnaies. Le Bitcoin a inauguré l’ère des monnaies numériques décentralisées et l’Ethereum a ensuite introduit le concept de smart contracts. Aujourd’hui, il est possible pour n’importe qui de créer sa monnaie électronique et elles utilisent toutes différentes variantes de la blockchain afin de permettre des échanges rapides et sécurisés.

En dehors du secteur des cryptomonnaies, le secteur de la logistique exploite depuis peu la blockchain pour tracer les produits depuis leur fabrication jusqu’au consommateur final. Des entreprises comme Nestlé et Carrefour utilisent ce système pour garder une trace de l’origine de leurs produits alimentaires dans le but de la garantir de façon irréfutable.

Enfin, le secteur médical voit dans la blockchain une solution unique pour sécuriser les dossiers des patients tout en facilitant leur partage uniquement entre les professionnels de santé autorisés. Les NFT quant à eux ont révolutionné le marché de l’art en permettant désormais aux acheteurs d’œuvres numériques de posséder un certificat d’authenticité qu’ils peuvent utiliser pour prouver qu’ils détiennent bien l’œuvre qu’ils ont achetée.

Les atouts et les limites de la blockchain

Au nombre des avantages de la blockchain, on peut citer l’absence d’intermédiaire. Dans le milieu de la finance par exemple, cela se traduit par le fait que les envois d’argent se font d’un utilisateur à un autre. Pas besoin d’un intermédiaire comme une banque qui prend un pourcentage sur les transactions et qui gère le système. Dès lors, les transactions sont instantanées, ce qui élimine également les délais. Les smart contracts quant à eux permettent d’automatiser des processus complexes sans intervention humaine. Cette transparence permet de renforcer la confiance entre des parties qui ne se connaissent pas.

En ce qui concerne les inconvénients, celui qui revient le plus souvent est celui de la consommation relativement énorme d’énergie engendrée pour le moment par cette technologie. En effet, la complexité technique freine encore l’adoption massive de la blockchain. Résultat, l’évolution de la technologie et les avancées dans le domaine sont au ralenti, contrairement à certaines technologies comme l’IA par exemple qui ne cesse de repousser les limites.



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